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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:06

 

Evolution de la veille globale :

Depuis la deuxième moitié du 20ème siècle, les professionnels ont pratiqué la veille technologique dans le domaine de la recherche appliquée, cette veille consiste essentiellement à suivre les publications scientifique et les brevets.

Au fur et à mesure, pour se renseigner sur les concurrents, les entreprises commencent à réaliser des études de marché afin de suivre les innovations de leurs concurrents, les exigences des consommateurs et le positionnement de leurs produits. Elles renouvelaient ces études à chaque fois qu’elles prévoyaient un changement de leurs stratégies. Or, elles devenaient vulnérables si un événement important se produisait entre deux études de marché. Elles se rendent compte en fin, le besoin de suivre en continue l’évolution de leurs concurrents et de leurs consommateurs, ainsi se développèrent les activités de veille concurrentielle.

 

Avec la libéralisation du commerce international, les entreprises ont découvert qu’elles payaient plus chers leurs matières premières et leurs sous-traitant. En calculant, les économies potentielles qui peuvent réaliser, elles ont pris conscience de l’enjeu de bien suivre les informations concernant leurs achats. C’est pour ces raisons, qu’elles ont ressenti le besoin d’observer le marché des fournisseurs et des matières premières, elles ont donc développé la veille commerciale.

 

La mondialisation de l’économie a été accompagnée par le développement des normes et de la législation internationale, certaines entreprises ont perdu une part importante de leur chiffre d’affaires après la sortie d’un nouveau règlement. Ce qui les a poussé à s’intéresser aux lois votées et mêmes toutes celles en préparation, en développant la veille juridique.

 

Fort de ces constats, les entreprises ont intégré des techniques de veille globale au sein de leurs démarches de développement :

 

Point 1 : L’information comme instrument de la stratégie 

La veille au sein de l’entreprise a pour objectif de répondre aux besoins en informations des professionnels dans le pilotage de leur projet. Pour éviter tout décalage entre les orientations stratégiques de l’entreprise et la réalité des projets conduits sur le terrain, elles ont ressenti le besoin de croiser les réflexions stratégiques avec la collecte des informations de terrain. Les entreprises pratiquent souvent l’analyse des opportunités et menaces pour l’examen de leurs positionnement dans l’environnement. La recherche d’information vient de la perception d’une menace ou d’une opportunité possible. Pourtant, c’est en fusionnant la connaissance intime des forces et des faiblesses de son entreprise avec une vision étendue de son environnement que le dirigeant peut décider ses axes de développement. En effet, c'est grâce à la perception d'une menace que les entreprises peuvent détectées une opportunité. 

 

 Point 2 : La logique réseau en interne 

L’information est un enjeu de pouvoir dans l’entreprise. En facilitant la prise de décision, l’information permet de se valoriser dans un environnement caractérisé par la compétition interne où chacun cherche à défendre sa place et à progresser dans sa carrière.

 

Point 3 : La logique réseau en externe 

La complexité du marché international pousse certaines entreprises  à nouer des alliances qui finissent souvent par des fusions-acquisitions. Elles ont découvert progressivement que les organismes publics et privés représentaient une opportunité très intéressante pour développer leurs activités. En effet, les entreprises peuvent bénéficier de leurs installations techniques et de leurs expertises. C’est pour cette raison, qu’elles doivent s’inscrire d’avantage dans une logique de réseau externe et dans une synergie public-privé.

 

Point 4 : Les stratégies indirectes 

Les asiatiques, depuis l’ère de SUN TZU, analysent d’une manière indirecte dans les batailles et les guerres. Au contraire, les études prouvent que les occidentaux fonctionnent d’une manière directe. En effet, les occidentaux ont développé le concept de front alors que les asiatiques ont adopté des stratégies militaires fondées sur la ruse et la surprise. Les occidentaux ont créé le jeu d’échecs où deux camps s’affrontent à mort, les asiatiques, le jeu de go où deux adversaires cherchent à occuper le maximum de territoire pour étouffer l’autre. D’où la célèbre citation de SUN TZU  « Vaincre sans livrer bataille ».

L’observation des affrontements concurrentiels montrent que la décision de planifier indirectement est plus sage que l’affrontement direct.

 

Point 5 : L’information, un outil d’attaque et de défense

La publicité et les médias serrent depuis longtemps à promouvoir l’image de marque et les produits des entreprises. Ces derniers, ont mêmes procédé à des règlements de compte commerciaux par le biais des médias. On remarque que certaines entreprises ont décidé de déstabiliser leurs concurrents en utilisant l’information comme une arme d’attaque. En parallèle, les médias ont accru considérablement l’importance de l’image des entreprises, ils peuvent même conditionner les succès comme la disparition des entreprises.

 

Point 6 : L’information est un outil de lobbying 

Toutes ces techniques de guerre de l’information qu’on vient d’évoquer, se mêlent à des pratiques d’influence et de lobbying, très moins développées en Tunisie, et qui sont condamnées lourdement par le code pénal.

 

Point 7 : Le rôle de la culture

Pour éviter de perdre du temps et des ressources dans l’adaptation des produits et services, les entreprises ont intérêt à ce que les goûts de leurs consommateurs ne varient pas trop d’un segment de marché à un autre.

 

Point 8 : La gestion de la coopération-concurrence 

La mondialisation des marchés imposent aux entreprises tunisiennes de traiter différemment leurs relations avec leurs concurrents. Beaucoup de nos entreprises  se sont engagés dans des coopérations avec leurs concurrents directs, en considérant que le développement de produits impose des investissements inaccessibles, et des moyens humains parfois impossibles. D’où les avantages de la coopération-concurrence qui permettent de minimiser les coûts des investissements et partager les risques.

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 00:26

 

 

Concluons cette trilogie de nouvelles révélations sur la nuit du 14 janvier et la matinée du 15 janvier par le compte rendu de l’audition  du chef d’Etat major de l’Armée de terre, le général Rachid Ammar :

 

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Nous espérons qu’à travers ces documents secrets publiés sur le site premium de « Mediapart », nous avons réussi à reconstruire le scénario des événements des derniers jours de la révolution, ainsi que la fuite de ZABA et sa bande de voleurs à l’étranger.

 

 


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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 23:49

 

Nous continuons notre fouille sur les fameux détails et événements qu’a connus le palais présidentiel de Carthage ainsi que le cercle fermé des personnes qui avaient une influence sur le règne du pays. Voici  la suite des nouvelles révélations sur la fuite de ZABA, d’après les informations communiquées par Ridha Grira, Le général Taieb Laadjimi et le général Rachid Ammar.

 

Voici, le compte rendu de l’audition de l’ancien ministre de la défense Ridha Grira (Soulignant que Grira fait l’objet depuis le 20 septembre dernier d’un mandat de dépôt et qui est actuellement en détention) :

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Ci-dessous, le compte rendu de l’audition du chef d’Etat major de l’Armée de l’air, le général Taieb Laadjimi : 

 

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Bonne lecture.

 


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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 01:56


Un nouvel épisode de l’affaire de l’aéroport du 14 janvier surgit à la surface, reporté par Mediapart. De nouvelles révélations sur la fuite de ZABA, basées sur des copies des auditions des figures qui ont marqué l’affaire de l’aéroport.


Nous vous présenterons ce résumé des événements les plus marquants de cette fameuse affaire.


Le 14 janvier, vers 19h, Après la diffusion à TV7 la vacance du pouvoir par Mohamed Ghanouchi, ZABA annonce à ce dernier par l’intermédiaire de son secrétaire « Hsen Ul Ouertani » son retour pour le lendemain matin, et démentir son communiqué tout en annonçant dans la soirée sur TV7 son retour pour le lendemain.


Ghanouchi transmet l’appareil à Fouad Mebazaa, qui à son tour, le transmet à Abdallah Kallel, qui répond au président que les trois hommes l’attendront à l’aéroport le lendemain.

A ce moment là, le colonel Sik Salem, chargé de la sécurité du palais présidentiel, ordonne au secrétaire « ماعادش تعديو حتى ربّ تاليفون   ».



Vers 20h, le ministre de la défense Ridha Grira ordonne, selon le général Laajimi, la mise à disposition d’un appareil C130 pour faire fuir les Trabelsi à Djerba, qui a été conduite par le colonel Lyes Lemnekbi à la base de l’armée de l’air de l’Aouina.


Le général Laajimi répond : « «Je ne peux pas, M. le ministre, les civils ne sont pas habilités à monter à bord d'appareils militaires. D'autant plus que je ne peux pas prendre la responsabilité de faire fuir ces individus, dans un de mes appareils, nous avons été filmés en train de les prendre sous notre responsabilité (par les hommes de Samir Tarhouni et la TV Nationale) ».


Grira : « Appliquez mes ordres, et trouvez un moyen de les faire fuir ».


Le général Laajimi sollicite directement l’avis du général Ahmed Chabir, chef des renseignements militaires, qui lui exprime son avis défavorable.


            Vers 22h, ZABA arrive à Djeddah, quelques minutes après l’atterrissage, le pilote Mahmoud Cheikhrouhou appelle sa famille pour les rassurer. Ces proches lui annoncent que ZABA n’est plus le président, il contacte aussitôt Nabil Chattaoui, PDG de Tunisiair, lequel appelle à son tour Ghanouchi pour obtenir des instructions, celui-ci lui répond : « Fais ton travail ». Le PDG ordonne au pilote de rentrer immédiatement en Tunisie.


Le lendemain, vers 7h30, une réunion de crise est organisée au siège de ministère de l’intérieur où Ghanouchi, Grira, Ahmed Friaa, se sont réunis, et Ghanouchi est décidé à inculper et faire condamner l’ancien chef de la garde présidentielle Ali Seriati pour crime contre l’état.

A l’issu de cette réunion, les participants à  la réunion décide de ne plus permettre au président à ZABA de revenir en Tunisie occuper ses fonctions.


Ghanouchi contacte Hamed El karoui pour convaincre Fouad Mebazaa afin d'accepter de prendre le relève, étant donné qu’il a refusé la veille. C’est cette passation de pouvoir que ZABA, dans la lettre écrite et transmise à Mediapart « La source de cet article », qualifiera plus tard de « coup d’état ».


Selon Ghanouchi, plus personne n’osait prendre ZABA au téléphone, qui doit se faire passer pour un émir saoudien du nom d’Ahmed, afin que le standardiste du premier ministre le mettre en contact avec Ghanouchi. ZABA  lui demande de lui faire parvenir des effets personnels. Par la suite, Ghanouchi ordonne à con ministère de ne plus lui transmettre aucun appel provenant d’Arabie Saoudite.


Le compte rendu de l’audition du Colonel Samir Tarhouni, de la brigade anti terrorisme de la police : 



T2

T 1


 

Le compte rendu de l’audition de Mohamed Ghanouchi, ancien premier ministre :

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G 4



G 5G 6

 

Vous trouverez dans la prochaine partie de cet article, plus de révélations et des comptes rendus des auditions du Général Rachid Ammar, et de Ridha Grira.

Soyez au RDV....


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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 23:18
C'est une occasion d'évoquer dans ce blog, qu'on s'associe, humblement, à l'hommage ; en se disant qu'à nouveau, voilà ce qui ne nous rajeunit certes pas, mais pourrait bien hanter nos années futures longtemps encore.
 
Hommage à Nate Dogg, le chanteur américain, décédé le mardi 15 mars 2011 à Long Beach en Californie, suite à des séquelles des deux attaques cérébrales.

                         

 

Hey OG, Could you tell How To Find Some good Weed

I need it homie so bad

That last Bag was The Best Weed I've Ever Had

Bass So Deep, I can't even seem to feel my feet

Girls so fine, I can't help it got to make this one mine

I hit em with my, gengsta leans

THEY CAN'T SEPARATE MY MUSIC FROM ME

 

Music and Me

Music, My music and me....

 

Ce qu'on peut tenir de ce son, dans le contexte politique et social actuel de la Tunisie, Que personne ne peut toucher aux arts et aux artistes, et plus précisément la music. Ni les salafistes, ni 7ezb Tahrir Ni Mr le 6ème Khalife.

Un message perosnnel à ceux qui croient pouvoir changer nos habitudes : Time Does Change, But the music it remains the same

 

Je souhaite dédier cet hommage également à mon ami et frère, Hamadi, qui est porté disparu depuis le mois d'Avril dernier, j'espére de tout mon coeur, qu'il va bien, n'importe où il est.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 01:23

« Or Noir » est le nouveau chef d’œuvre de Jean-Jacques Annaud (Stalingrad, Sept ans au Tibet), adapté d’un roman de l’auteur suisse Hans Ruesch « La soif noire ». Le film qui sort le 23/11/2011 est une histoire passionnée dans l’Arabie des années 1930, juste avant les cheikhs, les Buildings etc… C’est l’histoire d’un jeune prince Auda (Tahar Rahim) est pris en tenaille entre ses deux pères, le sultan Amar (Mark Strong) et le retors Nesib (Antonio Banderas), qui l’a élevé. Une rivalité entre ces deux émirs d’Arabie et l’ascension du jeune Prince dynamique qui va unir les tribus du royaume du désert. Des chevauchées dans les dunes, des batailles à dos de chameau, en automitrailleuses, en petit avion, et des centaines de vrais figurants en costumes crapahutant dans le désert. Rien n’est laissé au hasard pour maintenir le spectateur en haleine. Une énorme machine qui faillit plus d’une fois s’ensabler : Annaud a tourné son film entre la Tunisie, en pleine révolution de Jasmin, et le désert du Qatar, avec les risques et les contretemps que cela comportait. 

 

Les interprètes principaux sont Tahar Rahim « Un prophète », dans le rôle principal du prince Auda, Mark Strong « Sherlock Holmes » qui interprète Amar, le père d’Auda et le souverain du royaume de Salmaah, La Star Antonio Banderas dans lr rôle de Nessib, et Freida Pinto « Slumdog Millionnaire » est la princesse Lallah, fille de Nessib et future épouse du prince Auda.

 

 


 

 

Quelques paroles :

 

Tarak Ben Ammar : « J'avais mis une première sur le livre en 1978 quand je commençais ma carrière de producteur de cinéma, le film expose la relation entre le pétrole et l'Islam en Arabie, et le clash entre modernité et tradition qui a façonné la région pour les déceniies à venir. Le sthèmes sont toujours d'actualité. Est-ce que le pétrole est un avantage ? Il n'y a pas eu de film comme celui-ci sur la péninsule arabique depuis "Lawrence d'Arabie" ».

 

Jean Jacques Annaud : « On a vécu la révolution tunisienne avec 300 tunisiens autour de nous, dans la plus grande cordialité. Pourtant, ça pétait de partout ! Un couvre feu était instauré entre 17h30 et 7h du matin. Les techniciens et acteurs redoutaient de se faire tirer dessus en venant sur les lieux du tournage. Ils étaient partagés entre frayeur et grande espérance. Ils appelaient leurs familles entre deux prises pour savoir si leur maison n’avait pas brûlé.  C’était bouleversant de partager des moments de vie aussi intense. A Hammamet, ça brulait tout près, on apercevait des colonnes de fumée. A un moment, il a fallu, par prudence, rapatrier une partie de l’équipe pendant quelques jours. Avec ma femme, on est restés, on voulait montrer notre solidarité avec ce qui se passait dans le pays. Tous les acteurs étaient bouleversés par la révolution de Jasmin. Banderas était fasciné, ça lui rappelait l’Espagne au moment de la lutte contre Franco. Freida Pinto a tenu à rester aussi. Cette atmosphère révolutionnaire a donné un souffle supplémentaire au film ».

 

 

Le film sera en 500 Salles de cinéma en France à partir du 23 novembre, alors soyez au Rendez-Vous.

 


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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 22:35

La complexité de l’environnement actuel pousse certaines PME & ETI Tunisiennes  à nouer des alliances qui finissent souvent par des fusions-acquisitions. Comme en France, les patrons des entreprises ont découvert progressivement que les organismes publics et privés représentaient une opportunité très intéressante pour développer leurs activités. En effet, les PME & ETI peuvent bénéficier de leurs installations techniques et de leurs expertises. C’est pour cette raison, que ces acteurs doivent s’inscrire d’avantage dans une logique de réseau externe et dans une synergie public-privé.

 

Dans le cadre de la concrétisation de cette synergie, j’appelle et je recommande vivement la création officielle d’un «Partenariat Tunisie » qui ressemble des grandes entreprises tunisiennes ou internationales implantées en Tunisie et les PME & ETI tunisiennes.

 

 

Ce partenariat favorisera le portage des PME par les grandes entreprises, et aura comme objectif, la facilitation, l’accélération et la sécurisation des projets des PME à l’export en les faisant bénéficier de leurs expériences et de leurs réseaux à l’étranger. Les appuis apportés prendront des formes diverses : Soutien logistique, communication d’informations et de conseils, mise en relation avec des opérateurs étrangers, assistance commerciale et juridique, mise à disposition des collaborateurs…

 

Les conditions de ces partenariats devront être souples, en effet  les grands groupes sont libres du choix du partenaire, du marché cible et des prestations, tout en fixant un délai bien précis de la durée du portage.

 

 

Je pense sincèrement que la création de ce partenariat est vitale et indispensable pour développer la compétitivité et la rentabilité de nos PME & ETI à l’international, qui constituent le moteur de notre économie fragilisé par les changements et les perturbations politiques et sociales répétitives.

 

« Un projet est déjà mis sur papier pour la création de ce partenariat ».

 



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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:48

Dans une économie mondialisée, caractérisée par les crises financières successives, les mouvements des indignés et les révolutions du printemps arabe, l’environnement est devenue de plus en plus instable et incertain pour les entreprises, et plus précisément les PME (Petite et moyenne entreprise) & ETI (Entreprise de taille intermédiaire) qui sont considérées comme les moteurs de l’économie nationale grâce à leurs stimulation de l’emploi et de la compétitivité. Nous pouvons prévoir dans ce cadre d’analyse, que l’avenir du développement économique de la Tunisie, repose largement sur le développement de ces acteurs économiques, et le rôle du prochain gouvernement dans le développement de ces derniers.


Certains analystes affirment que les différentes options stratégiques actuelles, sont avant tout, des stratégies de survie. « Survivre » est devenue l’objectif principal des dirigeants des PME & ETI tunisiennes d’aujourd’hui.  Comme nous savons que le meilleur moyen de se défendre, c’est l’attaque, les PME & ETI doivent adopter des options stratégiques offensives afin de garantir leurs pérennisations. Dans ce cadre, les stratégies d’innovation paraissent comme les seules capables de créer un potentiel de survie et  de protéger à moyen et long terme les positions des PME & ETI.


La survie est devenue l’objectif souhaité des PME & ETI, constatant que les PME & ETI consacrent  plus de temps à améliorer leurs efficacités opérationnelles qu’à préparer l’avenir,  nous allons dégager dans cet article 6 pistes de survie et de réussite des stratégies d’innovation, qui favorisent  la pérennisation des entreprises.


Piste 1 : Une vision pour conquérir le futur

Combiner la stabilité et l’innovation, en préservant un « cœur institutionnel » qui ne changent pas, tout en innovant sur tous les autres aspects.

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Nous déduisons donc, que le secret de la pérennité est la préservation des valeurs  et la culture de l’entreprise tout en stimulant le changement. L’innovation est donc, changer ce qu’il faut au bon moment, au bon endroit tout en se basant sur l’identité de l’entreprise.


Piste 2 : Manager les connaissances et les talents

La valeur de l’entreprise tunisienne réside dans sa capacité à mettre les connaissances et talents de ses collaborateurs au service de sa vision, de ses processus, de ses clients et de ses produits.

La compétence des employés, leur motivation, leur savoir-faire, leur détermination et leur ingéniosité au profit de leur entreprise et son manager, est l’actif le plus durable d’une entreprise. Les connaissances et les talents sont les seuls moyens pour une entreprise opérant sur un marché turbulent et incertain, pour surmonter les difficultés et les crises.


Piste 3 : Développer les collaborations et favoriser l’ouverture

Les PME & ETI tunisiennes d’aujourd’hui, qui opèrent dans une économie mondialisée, sont amenées à collaborer d’avantage, créer des alliances et des partenariats afin d’acquérir rapidement de nouvelles compétences, de s’internationaliser, de minimiser les coûts et partager les risques entre les partenaires.

La collaboration englobe :

 Les branches : Dégrouper les employés d’un même métier, déjà habitués à travailler ensemble ;

 Les fonctions : Faire côtoyer des fonctions différentes afin de mieuxdécouvrir leurs attentes ;

 Les zones géographiques : S’étendre géographiquement afin de mieux s’approcher au client.


Piste 4 : Rendre les organisations agiles

Les PME & ETI tunisiennes doivent flexibiliser également leurs structures :

 Structurer des organisations avec moins de niveaux hiérarchiques afin de favoriser son adaptation ;

 Externaliser certaines fonctions afin de se concentrer sur son cœur de métier et y développer l’excellence ;

 Décentraliser le pouvoir de prise de décision.


Piste 5 : L’innovation comme un processus social

C’est vrai que l’inventeur peut être parfois une seule personne, mais la réelle innovation  ne prenne sens que dans une collectivité. La performance de long terme de certaines PME & ETI est issue grâce à la modestie du leader qui choisit la réussite de son entreprise avant sa carrière et son image, et qui est convaincu que le collectif est un facteur clé de succès de toute organisation (L’exemple de Steve Jobs qui a tiré Apple vers le sommet grâce à ses innovations infinies).


Piste 6 : La révolution vers la « société du savoir »

Le monde a basculé d’une logique basée sur la production vers une logique basée sur la connaissance. Ce qui compte donc, c’est l’avantage concurrentiel dynamique, tel que le savoir, le partage de vision et de décision et le développement des collaborations. Cette logique considère le futur, comme un défi collectif plutôt qu’un futur incertain caractérisé des menaces potentielles.


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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 14:40

C’est un document exceptionnel et très poignant le 03 Janvier 2011. Mathieu Tenenbaum cadre supérieur de Renault est convoqué dans le bureau de Christian Husson, le directeur juridique de l’entreprise. Au fur et à mesure de cet entretien, il découvre visiblement abassourdi qu’on l’accuse d’avoir trahi Renault et d’espionner au profit des chinois.


Christian Husson le somme d’avouer et de démissionner sans faire de bruit sous réserve de graves poursuites pénales. Il apprend qu’il doit quitter l’entreprise le jour même et vider son bureau « sans souhaiter les vœux à ses collègues ». Tenenbaum, sonné par ces fausses accusations, ne sait pas qu’en plus, la direction de Renault enregistre cette conversation. Elle est même suivie en direct par d’autres responsables de l’entreprise. Une séance qui fait rétrospectivement froid dans le dos.

 

 

 

 

Un aveuglement lourd, est la réaction de Renault dans l’affaire de l’espionnage industriel.


C’est vrai que c’est une affaire datée de 9 mois, mais elle mérite d’être réétudiée continuellement afin de bien comprendre la gouvernance de la grande entreprise dans une économie mondialisée.

 

Enregistrement à écouter absolument.

 


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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 23:40

Après les incidents du film PERSEPOLIS, on a essayé de déterminer les 10 réactions courantes des tunisiens et tunisiennes sur le FaceBook, c'est une sorte de test de ta personnalité sur FB :


 

Tu souffres d'une crise d'adolescence retardée, tu es influencé encore par Cha9iff <---" الله أكبر، حلل الجهاد في قناة نسمة و موظفيها " ( I )

 

Tu es un évadé de RAZI <---" هيا نكسروا كوارت تونيزيانا خاطرها مقاطعتش نسمة و ماعادش ناكلوا ياغورت " ( II )

 

Tu es une personne qui réfléchie avec la tête sur les épaules, Bref Guedachek Logik <---"Manifestation pacifique  ماعادش  نتفرجوا في نسمة و لازمنا نعملوا " ( III )

 

Tu es une personne sage et ouverte d'esprit <---" حسبي الله و نعم الوكيل، ربي يهدي" ( IV )

 

Tu es con et mssatek barcha <--- " شماتة في نسمة، نصوتوا اللنهضة" ( V )

 

Tu es une personne qui se la joue Inn, ri9 et Monsieur le "FEHEM", mais tu ignores que tu es hypocrite. T'inquiète tu le sauras un jour <--- " ملا جهل و ملا حالة فيكم يا توانسة، كان مش عاجبكم بدلوا الشان" ( VI )

 

Tu es une personne libérale, mais tu ne regardes pas assez loin et tu verras les ennuis de près <--- " هذه هيا حرية التعبير" ( VII )

 

Tu ne comprends plus rien de ce qui se passe, et tu ne comprendras jamais, car tu es une autruche et demain tu seras une marionnette <--- " وووه فددتوني، يزينا بربي من حكاية نسمة، آش حرقك شعيركم على الإسلام،  ماكم تسكروا و تعملوا في الحرام وماتصاليوش، توا ظهرلكم تتكلموا " ( VIII )

 

Tu vivras longtemps <--- " Je m'en fous " ( IX )

 

  Tu es une expéce envoi de disparition <--- زعما علاش نسمة عدات الفيلم توا ؟... زعما فما شكون ورا الحكاية ؟...  قبل مناخوا أي قرار؟... لازم نخمم  " مليح و نفهم الحكا ية "

 

Bref ! Que Dieu protége la Tunisie :)

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