Après deux ans du départ de ZABA et 15 mois de l’élection du nouveau gouvernement, c’est le moment de s’interroger sur l’état d’avancement de la Tunisie dans sa marche vers le développement. C’est l’objectif principal de la révolution, produite spontanément à 100% par un peuple qui sollicite et qui a le droit à une vie meilleure.
En faisant un bilan sur la situation économique et social de la Tunisie, on est tous d’accord que sur ces deux aspects, la situation se détériore progressivement et plusieurs indicateurs de développement constatés nous laissent que des inquiétudes : Stabilité du niveau de l’emploi, chômage des cadres, une forte inflation, problèmes sociales, juridique et détérioration continue de l’infrastructure.
Cette situation n’est pas assez surprenante, en prenant en compte un gouvernement qui a présenté plusieurs faiblesses, mais qui essaie de travailler et une opposition et un syndicat malhonnête.
Ce qui est surprenant, c’est la division aveugle et de plus en plus agressive du peuple. On l’a remarqué hier, le jour du deuxième anniversaire de la révolution à l’Avenue H. Bourguiba et l’avenue Mohamed V. Oui, on est divisé, on est de plus en faible et de moins en moins solidaire.
L’enjeu du pouvoir est très important, et donc les différents partis feront l’impossible pour y réussir, ils s’en tapent de l’intérêt du peuple par la stabilité du travail gouvernemental qui lui permettra d’améliorer sa situation, ils sont pour les magouilles, les complots et la malhonnêteté, tant que ça servira leurs intérêts personnels.
Sachant que le tunisien est pacifiste et une grande partie du peuple est fan du « Bendir », ce qui explique que c’est une catégorie suiveuse, des êtres qui se sentent à l’aise au milieu du troupeau, et elle n’a pas le choix, elle doit choisir un parti politique existent sur la scène, une poubelle dans une Locale poubelle (et dans ce cas-là, le choix par conviction laisse la place au choix par élimination).
Ce mécanisme est très dangereux pour la transition politique du pays dans les prochaines élections. On y ajoute le rôle des médias qui adorent les scénarios hitchcockiens et qui continue à évoquer les sujets idéologiques, je constate et je sens que la Tunisie vivra encore de mauvaises situations sociales et économiques.
Croisant les doigts pour que les suiveurs se réveilleront et se porteront comme des leaders, des leaders de leurs opinions.